REGLEMENTATION / 23-05-23
Quasi-drugs : Un concept important dans la cosmétique japonaise
Certains cosmétiques japonais relèvent de la qualification de « quasi-drug », ce qui implique des directives et des règlements différents. De la concentration des ingrédients aux questions relatives à l'étiquetage, les fabricants de cosmétiques doivent avoir une compréhension claire et précise des quasi-drugs, de leur définition et de leurs restrictions s'ils souhaitent vendre leurs produits au Japon.
Que sont les quasi- drugs et en quoi diffèrent-ils des cosmétiques?
Les cosmétiques japonais ne partagent pas tous les mêmes classifications que les produits d'hygiène et de beauté dans d'autres parties du monde. Par exemple, les produits dont la classification se situe quelque part entre les cosmétiques et les produits pharmaceutiques forment un groupe distinct - les quasi-drugs. Voici ce que vous devez savoir sur les quasi- drugs : définition, exigences relatives à l'étiquetage et explications.Qu'est-ce qu'un quasi-drugs ? Définition
Lorsque les fabricants de cosmétiques occidentaux sont confrontés au concept de quasi-drugs, la définition peut ne pas sembler évidente. L'équivalent le plus proche que vous puissiez trouver est celui des cosméceutiques. Le terme fait référence à des produits dont les caractéristiques appartiennent à la fois aux cosmétiques et aux produits pharmaceutiques. Cependant, les cosméceutiques n'ont aucun statut officiel et ne sont soumis à aucune exigence légale.C'est là qu'interviennent les quasi-drugs. Le ministère japonais de la Santé, du Travail et du Bien-être applique cette classification aux cosmétiques japonais avec des formulations garanties par un brevet spécifique. Ces produits possèdent un effet reconnu autorisé par les institutions, mais leur action n'est pas aussi puissante que celle d'un « médicament », ou d'un produit pharmaceutique. D'où la dénomination de « quasi-drug ».
Quelle est la différence entre un médicament, un quasi-drug et un produit cosmétique dans la loi japonaise ?
La loi japonaise sur les produits pharmaceutiques accorde une portée limitée d'effets susceptibles d'être attribués aux produits cosmétiques. Ces effets concernent principalement les propriétés hydratantes ou nettoyantes et n'englobent pas la correction de la peau ou tout autre type de « traitement » - comme les agents anti-acné ou antipelliculaires, par exemple.Pourtant, les shampoings, les lotions et autres produits de cette catégorie n'ont pas de fortes allégations thérapeutiques en tant que telles, ce qui signifie qu'ils ne sont pas non plus des médicaments.
Voici où se situent les principales différences :
- Les cosmétiques japonais sont limités aux catégories suivantes :
- Produits de soin de la peau
- Produits de soins capillaires
- Maquillage
- Parfum et eau de Cologne
- Crème solaire et autres produits cosmétiques à action ciblée
- Savons cosmétiques
- Les quasi-drugs sont des cosmétiques avec un léger effet correcteur ou thérapeutique. Ceux-ci inclus :
- Savons médicinaux et cosmétiques
- Produits formulés pour les éruptions cutanées dues à la chaleur et les moustiques
- Produits pour prévenir les nausées
- Produits blanchissants
- Shampooings et lotions qui favorisent la croissance des cheveux
- Traitements contre l'acné
- Produits anti-âge
- Etc.
- Les médicaments sont des produits pharmaceutiques avec un fort effet correcteur ou thérapeutique.
Quelles sont les conditions requises pour vendre un quasi-drug au Japon ?
Le principal avantage de la stipulation relative aux quasi-drugs est qu'elle permet aux fabricants de faire valoir des allégations précises quant aux effets de leurs produits. C'est quelque chose qu'ils ne pouvaient pas faire dans la catégorie « cosmétique ». En d'autres termes, un quasi-drug peut être commercialisé ouvertement sous diverses allégations, notamment « prévenir l'apparition des pellicules » ou « combattre l'acné ».La législation est également plus souple en ce qui concerne les obligations relatives à l'étiquetage. Au Japon, les produits vendus en tant que cosmétiques doivent afficher une liste complète des ingrédients (concentration de 1 % ou plus dans le produit fini) sur leur emballage par ordre décroissant de concentration. Les quasi-drugs, en revanche, ne sont pas liées par de telles restrictions. Ils peuvent omettre les conservateurs ou donner une place plus importante à un composant actif même s'il n'est pas présent en forte concentration dans la formule.
Cela dit, la formulation des quasi-drugs est régie par des directives strictes, notamment en ce qui concerne les ingrédients pouvant être utilisés et à quelles concentrations. Une fois qu'une formulation a été approuvée, il n'y a aucune flexibilité en ce qui concerne d'éventuelles modifications, et la création d'écarts peut être un processus d'un coût prohibitif. Les formulations doivent être approuvées de manière individuelle, avec une période de dépôt des demandes pouvant aller de six à huit mois.
Logiciel de formulation cosmétique : une solution complète pour la fabrication de quasi-drugs
La clé d'une approbation réussie et rapide des quasi-drugs consiste à comprendre la classification appropriée des produits, l'évaluation des ingrédients, la conformité au niveau de l'étiquetage et d'autres obligations réglementaires. Les fabricants étrangers peuvent trouver cela difficile et complexe, car même une légère inexactitude sur une étiquette traduite pourrait les renvoyer à la case départ.Un logiciel de formulation cosmétique peut faire toute la différence lorsqu'il s'agit d'examiner votre formule. Il vous aidera à obtenir les noms d'ingrédients japonais et INCI, les concentrations, les marges de sécurité, les seuils d'allergènes et d'autres restrictions et ce, juste avant de soumettre votre formule pour approbation.
Grâce à sa base de données réglementaire globale et complète, la solution Coptis est conçue pour assurer la conformité de vos produits aux normes japonaises.